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La guerre modifie tout — même les bactéries.

Quand on parle de conflits armés, on évoque les bombes, les blessé·es, les hôpitaux détruits. Rarement les microbes.

Et pourtant, dans les décombres, une autre menace prolifère: l’antibiorésistance.

Un phénomène silencieux, amplifié par le chaos: prescriptions à l’aveugle, promiscuité dans les camps, eau contaminée, métaux lourds dans l’environnement…

Ce n’est pas qu’un problème médical. C’est un symptôme politique. Et une alerte globale.